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Miles Davis : "Bitches brew" Au rythme de la peau vendredi 30 juillet 2010, par |
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Alors que Miles Davis entamait progressivement son chapitre électrique, c’est une véritable armée de percussionnistes qu’il invite autour de lui pour ce nouvel album. Des frappeurs de peaux qui remettent en cause nombre de poncifs souvent accolés au jazz. Car si les cuivres restent les sirènes enchanteresses de jadis, ils ne soutiennent plus à eux seuls le chapiteau délicieux de l’ange noir, bien trop conscient que la musique est affaire de découvertes et d’audace. La stagnation du son est une hérésie. Amplitude et ouverture, voilà les préceptes qu’il faut défendre, et magnifier.
In a silent way fut la borne, la frontière poreuse d’où s’échappaient les nouvelles envies d’un Miles Davis avide de renouveau, jamais satisfait d’une musique pourtant déjà formidablement riche. Le personnage est d’humeur changeante, éternellement, et il amorce cette nouvelle étape en 1969 en suivant ce si peu silencieux chemin, en branchant guitares et pianos, mettant en lumière d’autres jeunes loups tels que le bassiste Dave Holland (23 ans, soit vingt de moins que Miles Davis) ou le guitariste John McLaughlin (27 ans). N’allons pas fatiguer la rétine à appliquer trop de qualificatifs élogieux à Davis, il est avant tout un découvreur, un explorateur. Lors des sessions d’enregistrement de In a silent way, Miles Davis s’en tenait à une "petite" équipe de huit musiciens, ce qui était tout de même déjà trois de plus que le quintette parfait de Nefertiti. Le doyen n’en est pas moins un hôte de qualité, et il laisse un champ de manœuvres idéal à chacun de ses convives. C’est curieusement John McLaughlin qui profite le plus du festin. Pourtant peu visible un an auparavant, son jeu se fait nettement plus impressionnant et l’homme, au-delà de donner son nom à un titre, sait désormais forcer le trait, alors que le virage imposé de l’amplification à la saturation aurait pu le pénaliser. Il n’en est rien, bien au contraire, McLaughlin jouit de cette nouvelle donne en teintant ses notes de mouvements de funk, des notes totalement libres et aériennes. Comme souvent, c’est moins par ses qualités de musicien que de chef d’orchestre que Miles Davis impressionne. Non pas que sa trompette faiblisse, non pas que son jeu s’évanouisse derrière la somme de talents qui n’en finit de batailler en fond de scène. C’est simplement que maitriser un tel équipage en donnant un espace à chacun, en conservant une mince (mais réelle) ligne directrice tenait de la gageure. Et lui y parvient. Il impose la durée, impose à ses camarades de jouer toujours plus, lui fournissant ainsi un matériel suffisamment dense pour remodeler comme il l’entend les morceaux en studio. Il est ici moins trompettiste que compositeur ou devrais-je plutôt dire arrangeur, monteur, assembleur. Teo Macero, son producteur, appuiera cette technique du copier/coller, permettant une multitude de variations. Revenons à la peau. A ces peaux qui se font plus présentes que jamais. Pensez que six batteurs-percussionnistes martèlent et cognent ici (seuls Billy Cobham et d’Airto Moreira sont crédités). De divers horizons, ils sont un éloge du rythme, celui des traditions africaines, celui des tambours et des rites initiatiques des Bambara, des Peuls, des Dogons, de ces peuples d’Afrique de l’ouest qui ne vivent qu’avec les palpitations du cœur calquées sur les tambours frappés à intervalles précis. Miles Davis était si intrigué et passionné par ces sessions qu’il laissera les morceaux s’étirer en longueur, laissant ses deux pièces magistrales, Pharaoh’s dance (au crédit du pianiste Joe Zawinul) et Bitches brew consommer la face A d’un vinyle. Cette face A pleine de perditions psychédéliques, une ode obscure et complexe qui tranche cependant d’avec les premières notes de Spanish key, semblant - faussement - plus enjouée. Il y a de la soul et du funk dans ce jazz si diffus, comme le laisse entendre Miles run the voodoo down, où l’on pourrait aisément imaginer Marvin Gaye roucouler quelques belles déclarations amoureuses. Cette dérive funky, aussi commerciale qu’artistique, est aussi une réponse cinglante au blues que Davis juge “vendu aux Blancs”. Sa trompette est cependant toujours en avant, sans jamais étouffer quiconque, plaquant ses notes dans un semblant de désordre auxquelles répond souvent la guitare divine de McLaughlin. Wayne Shorter, adepte parmi les plus talentueux du maitre se permet avec Sanctuary une mine plus nostalgique, à l’ouverture dépouillée. Une trompette lente, un piano minimaliste, puis quelques frappes de cymbales, quelques mouvements de caisse claire d’une infinie élégance. Le rythme soudainement s’accélère et Sanctuary prend son envol, s’éteint nouvellement, rugit et disparait. Une réédition de 1999 voit s’ajouter un extra, une partition (parler de partition dans le jazz est osé, je le concède), partagée entre une tension malsaine et des distorsions de guitares, des notes désordonnées de trompette, un piano macabre qui se meurt. A vrai dire, Feio (également composée par Shorter) n’a rien d’un morceau construit, ce serait plutôt une fin de session vers six heures du matin, où plus personne n’est capable de maitriser son instrument, où seul le corps fabrique des sons dans un total automatisme. L’ambiance est funéraire, chaque musicien émet quelques notes incohérentes dont même les percussions décadentes peinent à offrir un code de conduite. Plus rien n’est maitrisé et le disque s’achève, épuisé. Bitches brew, malgré sa richesse, aurait pu durer des heures entières si les supports de reproduction avaient pu permettre tel monument. Les plus fervents pourront se rattraper en s’arrachant le The complete Bitches brew sessions de 1998 qui se concentre sur les sessions de l’année 1970 (On the corner et Big fun proviendront des mêmes sessions d’enregistrement). Soient quatre heures d’un jazz hors de lui, et hors du temps. |
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Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010, par Walte B. [retour au début des forums] Faudra qu’on m’explique, un jour ce que ça veut dire, ça, "masturbatoire et intello" ; parce que c’est une critique récurrente, que je lis à propos de tellement de musiques, musiciens, genre, artistes... Pour ma part, je ne vois pas trop ce qu’il y aurait d’onaniste dans ces sessions où la musique circule sans arrêt d’un joueur à l’autre, plane, fulgure et court à la vitesse du feu. L’attention, la concentration semblent telles -de tous à ce qui se fait tout autours et de fait, au cœur des choses- et en même temps le lâcher prise à ce qui veut déferler, qu’on serait tenté de les croire télépathes, ces esprits frappeurs, souffleurs, électriques. Après, je comprends parfaitement qu’on puisse ne pas accrocher à ce qui se joue là ! C’est juste la formule qui me semble un peu courte. ... Jolie chronique ceci-dit, et qui fait plaisir à lire en ces lieux. "Jazz hors de lui", je salue l’exactitude poétique de l’expression. Et j’ajoute -comme l’auteur du texte- qu’en effet, Big Fun et On the Corner (complètement frénétique, celui-là...) valent également bien plus qu’un coup d’oreille distrait. Le (double) live de 1974 -Dark Magus-, moins aéré, plus constamment saturé que ces sessions-ci, est un autre sommet de cette période électrocutée, aussi (et peut-être une culminance de cette période "performance sous prod’" mais ça c’est une autre histoire...). Encore bravo (et merci !) donc, pour cette chronique, Vincent O. Je serais curieux de vous lire sur des disques qui me sont inconnus (dans ces domaines musicaux peu couverts sur pop-rock, j’entends, mais que j’affectionne...). Miles Davis : "Bitches brew" 26 novembre 2010 [retour au début des forums] Faut pas faire attention à ces gens là, ce sont des frustré qui ne comprennent pas ce que c’est que le vrai jazz et qui se limitent au petit jazz amateur ou au jazz rock sans réaliser que ceux qui faisaient du jazz rock tout simple jouaient pour beaucoup de personnalité du jazz, dans cet album MDR quoi ... Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010, par Vincent Ouslati [retour au début des forums] Pas d’accord, Bitches brew n’est pas hype et encore moins masturbatoire.
Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010 [retour au début des forums] la musique de Bitches Brew est masturbatoire dans le sens ou il n’y a pas interaction entre les différents musiciens contrairement à ce que l’on veut nous faire croire. chacun joue dans son coin et ces impros interminables ne vont nulle part. en bref, c’est particulièrement pénible à écouter. dans le même principe, Sextant d’Herbie Hancock me fait le même effet repoussant et si je veux entrendre du jazz-funk de bonne facture, Headhunters (toujours de ce dernier) est préférable ! Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010, par Walte B. [retour au début des forums] Pas d’interactions, c’est toi qui le dit. Moi j’en entends. Et pas parce qu’on me l’a "fait croire". Mais bon, j’aime aussi Ornette Coleman, Ayler, l’AEC... Une bonne partie du free de l’époque, de la Great Black Music. Et puis d’autres formes de musiques tout aussi libres ET non-réductibles à deu ni-queue-ni-tête (Berio, Kagel, des choses totalement ’noise’, de l’indus, des groupes psyché de tous poils...). Ça ne m’empêche pas d’apprécier aussi Headhunters, d’ailleurs. Mais je ne vois pas en quoi l’un devrait exclure l’autre, simplement. (Sur ce, je m’absente pour le week-end. S’il vous vient l’heur de répondre, ne prenez donc pas mon silence en retour comme un déni de quoi-que-ce-soit...). Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010, par Walte B. [retour au début des forums] *dU ni-queue-nit-ête*... Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010, par Walte B. [retour au début des forums] *tête* (la précipitation me fait manquer mon clavier...). Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010 [retour au début des forums] tout ça est une affaire de goûts. le free-jazz me rebute tout simplement d’ou mon désintérêt de Bitches Brew & Co. Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010, par Walter B. [retour au début des forums] Alors nous sommes d’accord sur la raison de notre désaccord ! C’est l’apparent péremptoire de l’affirmation qui m’avait fait réagir, simplement. Rien de grave de toute façon. (Hop ! Week-end, donc. Bon à vous, aussi...). Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010 [retour au début des forums] sorry les gars mais bitches brew, ce n’est PAS du free-jazz !!! Miles Davis : "Bitches brew" 31 juillet 2010, par l’homme pastèque [retour au début des forums] Par contre, au vu de la querelle d’experts qui s’annonce, je commence à comprendre pourquoi on parle d’intellos et de masturbation ;-) Miles Davis : "Bitches brew" 26 novembre 2010 [retour au début des forums] Je t’aime et je bande quand je pense à toi tu veux être mon amis ? Miles Davis : "Bitches brew" 3 août 2010 [retour au début des forums] Ben non, plutôt d’accord, en fait : ça n’est pas, du free-jazz ! Ça en porte les traces, sans doute, ça n’aurait sûrement pas vu le jour comme ça, sans icelui mais... Non, ça n’en est pas. C’est... Ailleurs. Miles Davis : "Bitches brew" 26 novembre 2010 [retour au début des forums] Arrêtons de se prendre la tête avec les différents style et sous style et sous sous style et fumons un bon gros pétard et aimons simplement ...
Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010, par Vincent Ouslati [retour au début des forums] Avec raison, Hot rats est tout autant du “jazz rock” que Bitches brew.
Ps : N’empêche que Hot rats est l’un des meilleurs albums de Zappa, toutes périodes confondues.
Miles Davis : "Bitches brew" 30 juillet 2010, par Correcteur automatique [retour au début des forums] Le vrai signe Yû et non Yu. Et il aurait écrit Davis avec une majuscule.
Miles Davis : "Bitches brew" 26 novembre 2010 [retour au début des forums] C’est vrai que l’autre avec son nom à coucher dehors se la pete un peu trop avec son vocabulaire "haut niveau" ... pour dire sur 500 ligne, ce que je dirai en 3 phrases. Et encore, en étant plus complet ! Miles Davis : "Bitches brew" 26 novembre 2010 [retour au début des forums] C’est clair ! Yû est quand même intéressant à lire, pour le gars qui aime lire mais pour le gars qui aime la musique, c’est vide. Ca doit être le gars à pondre le genre de livre avec une super forme mais un fond vide. Miles Davis : "Bitches brew" 26 novembre 2010 [retour au début des forums] Et c’est ta gueule hein qui est vide espèce de ... j’ai pas de mot ...
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