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White Lies : "To lose my life or to lose my love" To lose my time jeudi 22 janvier 2009, par |
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Comme Interpol, The Killers, She Wants Revenge et une tripotée d’autres, White Lies pompe sans vergogne le meilleur du post-punk des années 70/80 pour un résultat plus rock qu’electro, aussi très pompier. Dopés par une campagne marketing maousse (c’est un produit Universal), ces Britanniques connaissent déjà un certain succès, censés être l’une des nouvelles sensations du moment. NME, MTV et même Thierry Coljon ne tarissent en effet pas d’éloges et de superlatifs à leur sujet. N’ayons quant à nous ni peur des mots qui fâchent et encore moins des verdicts définitifs : c’est de la sombre bouillie de blaireaux avec de vrais morceaux de plagiats dedans !
Un moment, la chanson Fifty on our Foreheads je pense, on croirait entendre Ultravox jammant chez Joy Division. Ou plutôt, non. On entend surtout une bande de mecs qui 30 après les faits assemblent des éléments ayant fonctionné chez Ultravox pour les mêler à quelques idées volées chez Joy Division. Un autre moment, sur un titre qui s’appelle Est, ce serait plutôt Tears For Fears qui serait découpé selon les pointillés. Ambiance blind-test toujours avec Farewell to the Fairground : c’est le mec de Blancmange qui chante ? To Lose My Life or To Lose my Love continue comme cela longtemps et quand on s’emmerde, Dieu, que le temps paraît dilaté. On s’ennuie mais on rit malgré tout. C’est le Grrrand Jeu des Mensonges Blancs : tu fermes les yeux, tu te bouches les oreilles, les White Lies touillent leurs petites chansons à chaque coup copiées de 2 ou 4 classiques et à toi, ami du rire et de la perspicacité, d’ensuite deviner l’identité des plagiés, éventuellement même de nommer les morceaux décalqués ! Quand on écrit comme ça une chronique accusatrice de plagiat, c’est à ce moment ci que l’on se fait généralement traiter de vieux con. Gnagnagna se lève et balance comme argument choc que TOUTE la musique des 25 dernières années est fondamentalement du plagiat... Gnagnagna défend l’idée qu’une influence flagrante n’empêche ni talent, ni même grande réussite artistique et, pour le coup, Gnagnagna a entièrement raison. Dans le genre de musique dont on parle ici, des bons groupes comme Interpol mais aussi des branleurs comme Editors ou même She Wants Revenge ont tous aligné de plus ou moins notables réussites après avoir pourtant tricoté leurs pulls musicaux avec autant de groupes prestigieux des années 80 en guise de pelotes de laine de différentes variantes de gris. Gnagnagna admettra toutefois une nuance de taille : quand ils ne sucrent pas tout simplement les fraises, la plupart de ces musiciens sont généralement parvenu à comprendre l’essence de leurs flagrantes influences. L’angularité du post-punk, son urgence, son génie souvent accidentel. Ce sont des recettes, des plagiats, des feintes, des exercices de style. Souvent (trop) appliqués mais aussi parfois transcendés. Ce qui relève d’un certain talent. White Lies, c’est différent. White Lies n’a pas l’air de comprendre grand-chose au style musical qu’il tente piteusement de revitaliser, encore moins à l’époque et au contexte qui l’ont vu naître. A vrai dire, White Lies donne même plus régulièrement l’impression de copier Interpol que Joy Division, ce qu’ils ont d’ailleurs confirmé dans une interview accordée aux Inrocks, avouant n’écouter Ian Curtis et Echo & The Bunnymen que depuis moins d’un an. C’est assez ridicule. Le post-punk n’a jamais été une musique de garçons bien nourris participant sans broncher au cirque des majors, c’était même tout le contraire. Le post-punk n’a jamais été une musique figée, il s’est dès les premiers instants ouvert au reggae, au disco, à l’électronique, au rap, à la house. En oubliant tout cela pour se contenter de piocher des sons de synthés à l’ancienne, des façons de vocaliser oubliées, singer la raideur et l’emphase, dénaturer des ambiances sombres par une production blockbuster, les White Lies ratent complètement le coche. Ils sont là embarqués dans un trip mercantile, leur maison de disque planifiant déjà d’en faire les concurrents directs des mastodontes Killers mais ce n’est fondamentalement qu’un groupe de bal dont la spécialité serait les années 80 côté wave. Bref, en un mot comme en 680, même si on est loin d’avoir fini d’en entendre parler, ce groupe est une totale incongruité. |
Serge Coosemans |
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White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009, par SC [retour au début des forums] 1. En gros je dis la même chose que toi dans le paragraphe Gnagnagna. Problèmes de compréhension à la lecture ou simple mauvaise foi ? 2. Le post-punk (la new-wave, ça n’existe pas) est une musique dont l’âge d’or est compris entre 1978 et 1984. C’est un contexte précis : guerre froide et menace atomique, déroute économique de l’Angleterre et de la ville de New York, arrivée de Thatcher, premiers synthés, construction européenne, rejet de la simplicité du punk, vision sociale et artistique radicales, ouverture aux musiques noires... Reproduire cela est impossible, puisque le contexte a complètement changer. S’en inspirer peut donner du résultat. Le singer n’accouche que de couillonnades. Une copie de copie, c’est scientifique, ça dégénère. 3. Interpol, Bloc Party, Editors, The Killers, She Wants Revenge et consorts sont TRES loin d’avoir été démolis par l’ancienne équipe du site et pas non plus systématiquement écrabouillés par la nouvelle, bien au contraire. Parler de branleurs pour She Wants Revenge ou Editors résume un attitude sans pour autant être véritablement une remise en question de leur talent éventuel. Ces gens pratiquent principalement un exercice de style de façon détendue, au contraire des groupes des années 80 qui inventaient ce même style, dans l’urgence et la nécessité. Le rapport à la création n’est donc vraiment pas le même et si quand les premiers se vautraient, ça dégageait de l’idée, quand les seconds déconnent, ça dégage surtout l’impression que ce sont des gros tâcherons incapables d’inventer quoi que ce soit. 4. The Cure, Joy Division, Interpol, Bloc Party, The Killers et White Lies bénéficient tous ou ont tous bénéficié d’une couverture médiatique internationale à côté de laquelle même celle de Justice ou Daft Punk passe pour marginale. Alors, ton « autre chose que toute la merde qui passe dans TOUS les médias », t’es gentil mais tu nous la ressors au drink de Noël après celle de la souris qui sert de tampon à Maman Elephant ou du belge qui appelle l’ascenseur en gueulant. White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009 [retour au début des forums] Ok pour le point n°1, trop énervé pour lire dans le détail, ok sorry.
Well, au final je m’en tape, t’as le droit de défendre ton bout de viande, mais pop-pock pue le snobisme et le mépris à plein nez, et y’a pas qu’avec le revival New Wave que vous vous "faites plaisir". Pas une seule de vos soit-disante chronique ne m’a donné envie d’écouter un album, des vrais webzine y’en des biens mieux ailleurs : Visual-music, Pinkushion, Sound Of Violence... Tchao White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009, par SC [retour au début des forums] 1. Un style musical qui peine à dépasser ses recettes convenues n’est certainement pas un must, plutôt un monument à l’ennui. C’est mon humble avis d’amateur critique. 2. Les opinions exprimées dans les articles n’engagent que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement l’avis de la Rédaction. Encore moins quand la rédaction et les auteurs ne sont pas les mêmes qu’il y a un mois ! 3. Snobisme et mépris, c’était vu comme de grandes qualités dans le milieu post-punk. Du post-punk commercial, c’est quoi sinon une aberration ? maintenant, si tu veux, on peut parler de Ringo et de la reprise de Satisfaction par Eddy Mitchell. J’adore ces disques. Et pas seulement pour faire peuple... White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009 [retour au début des forums] N’importe quoi ! Tâche à l’avenir de mieux te faire comprendre parce que pour le coup t’es un peu en dessous du lisiblement correct, mon gros dindon. White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009 [retour au début des forums] Je pense avoir été très clair en argumentant d’ailleurs, et le "n’importe quoi" est un bon argument de débat, je le note. Quoi qu’il en soit, le dindon se fera un plaisir de te laisser le dernier mot, (...humm par contre en venir aux noms d’oiseau c’est tout juste au dessus du lisiblement correct, non ?) A toi donc... White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009 [retour au début des forums] C’est pour le cochon de la dernière fois. C’était correct, ça, peut-être ? White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009, par Serge Coosemans [retour au début des forums] Il y a erreur sur la personne !!! Ou pas ??? White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009 [retour au début des forums] Nom d’un dindon, ne raccroches-tu donc jamais ? Et vive Tarkus ! White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009 [retour au début des forums] Pour info, je n’ai pas répondu, là c’est VRAIMENT MOI et je ne vois pas de quoi tu parles quand tu m’attribue le mot "cochon", j’ai jamais dis ça ;-) White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 16 avril 2009, par Alex [retour au début des forums] C’est exactement ça, tu as exprimé le fond de ma pensée bien mieux que je l’aurai fait tellement j’étais plus choqué, que en pétard après avoir lu cette chronique. Les deux seul fois ou je me suis retrouvé sur ce site pour avoir des informations sur un groupe et son style, je suis tombé la 1ère fois sur une Chronique assassine de Rainbow de RADIOHEAD et puis là sur White Lies que je trouve pas mal du tout. Dommage.. Je croyai avoir trouvé un site POP-ROCK intéressant. Ha.. au faite avant de partir définitivement de ce site je viens de découvrir The Whitest Boy Alive - Dreams et j’aime beaucoup, alors n’oubliaient pas de dire que c’est de la merde aussi...
White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009, par SC [retour au début des forums] Ca, c’est ce que les anglais appellent du wishfull thinking White Lies, ça va surtout aider à vendre davantage de Killers, peut-être qu’Interpol et Cure y gagneront aussi quelques centaines de downloads. Ceux que tu cites, par contre, j’ai des doutes. C’est d’ailleurs généralement plus le milieu DJ que les fans de rock qui s’y intéressent, surtout en ce qui concerne Medium Medium. White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 26 janvier 2009, par Youki Smayess [retour au début des forums] Oui certes, j’imagine bien que le lien musical avec ces "White Lies" est faible. Mais si les kids qui achètent ce truc ont, dans la foulée, la curiosité de taper "Post Punk" sur Google... Et que... Ouais t’as raison, ça fait beaucoup de "si" ;)
White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009, par SC [retour au début des forums] Oh, ça va sans doute raisonnablement cartonner, pas de doutes là-dessus. De là à dire que c’est bon... White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009, par Davidxxx [retour au début des forums] Ton ami il serait pas fan d’Indochine, de GIH et de Sharko ?
White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009, par cluedo [retour au début des forums] Roux et barbu ? White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 27 janvier 2009, par SC [retour au début des forums] Le Joker ?
White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009, par Jérôme [retour au début des forums]
Le chanteur d’Interpol m’a dit être surtout fan des Smiths, en fait. Quant aux mecs d’Editors, ils se réclament surtout de R.E.M. !? White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009, par Davidxxx [retour au début des forums] C’est pas très grave, tout ça, si le public y trouve son compte...
White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009, par SC [retour au début des forums] En fait, c’est comme avec les dissertations à l’école. Il y a ceux qui recopient Malraux en pensant que personne ne va capter et puis, il y a ceux qui piquent toutes les idées à Malraux mais les réécrivent façon Jamel et là, le prof n’y voit généralement que du feu ! White Lies font partie des couillons du type 1 :D White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009, par Jefferson [retour au début des forums] Ha ha ! Teeeeeeellement vrai ! N’oublions cependant pas ceux, plus rare, qui copient les idées de Jamel mais les réecrivent façon Malraux ! ;-)
White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009, par Clay [retour au début des forums] Mais on aime tous les groupes qu’ils copient, est-ce qu’on ne risque pas d’apprécier quand même ? White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009, par cartman (pseudo copié sur un personnage de south park) [retour au début des forums] Lire qu’ interpol copie, c’est très drole, car personne n’est jamais capable de citer un riff, une mélodie ou une suite d’accord "copiée" par eux sur un autre groupe ! "TOUS" les groupes copient alors si on va par là. ça s’appelle avoir des influences. White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009 [retour au début des forums] Interpol est sans conteste ce qu’on a écouté de mieux depuis belle lurette, et les accuser de plagier d’autres groupes revient à se faire passer pour un béotien. White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 22 janvier 2009, par SC [retour au début des forums] Tiens, voilà Gnagnagna White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009 [retour au début des forums] Sur le premier album d’Interpol, la référence la plus évidente, ça reste tout de même les riffs de Marquee Moon de Television. White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 23 janvier 2009 [retour au début des forums] Une bien belle référence alors ! White Lies : "To Lose My Life or to Lose My Love" 26 janvier 2009, par AW [retour au début des forums]
Ouais là j’avoue, c’est assez dingue... d’où ont-ils alors capté toutes ces influences, s’ils ne les ont jamais entendues ? Bon et sinon, une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec Serche, cet album est sans conteste l’une des pires daubes possibles de 2009, tous genres confondus. Un disque qui fait "pschitttt".
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