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Top 5
Les albums de l’année de Marc Lenglet samedi 25 décembre 2004 |
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1. Nick Cave & The Bad Seeds - Abattoir blues/The lyre of Orpheus
Après un Nocturama déjà incertain et pâlichon, puis le départ de Blixa Bargeld, pilier du groupe depuis les débuts, on aurait pu penser que les Bad Seeds allaient rapidement virer à la caricature tristounette d’eux-mêmes. Contre toute attente, Nick Cave est de retour avec un formidable diptyque destiné à présenter ses deux facettes artistiques : le philosophe torturé et le poète lyrique. Chaotique, déstructuré, imprévisible, pas toujours égal (avec près de 20 morceaux, il ne faut tout de même pas trop en attendre), mais foutrement endiablé, ce nouvel album du corbeau australien prouve ici très clairement quelque chose à tout ceux qui avaient fini par ne voir en lui qu’un prêcheur mystique tourné vers la déprime : qu’il est avant tout un grand artiste rock, capable d’émouvoir comme de prendre aux tripes. Le vainqueur incontestable de l’année 2004 ! 2. Nightwish - Once
C’est clair : Nightwish est un groupe qu’il est facile de détester. Les avalanches de claviers, les ballades hivernales, le chant supra-lyrique,... de quoi prêter le flanc à la critique chez tous ceux qui estiment que le rock doit être rude, engagé et sérieux. Pourtant, en faisant abstraction du petit côté obligatoirement kitch de la plupart des groupes de metal classique, avec ou sans chanteuse, il faut admettre que Nightwish a balancé ici l’œuvre ultime qui le fait passer du stade de groupe culte à celui de rival dangereux pour Evanescence et Within Temptation. Avec une intense variété entre les morceaux, sautant du metal mélodique traditionnel aux influences electro, avec le génie de la composition de Tuomas et la voix paradisiaque de Tarja, on tient ici l’album metal de l’année. 3. Oomph ! - Wahrheit oder pflicht
Inspirateur pas toujours inspiré de Rammstein, Oomph ! n’avait jamais réussi à atteindre le niveau de son jeune disciple en matière d’équilibre entre richesse des compositions et capitalisation des albums. La revanche vient enfin d’être prise, avec cet album glauque et intelligent, d’une intense brutalité, qui propose des brûlots metalliques teintés d’electro proprement inoubliables. Et Rammstein, tout grandiose et varié que puisse être son dernier-né Reise, Reise, doit cette fois clairement s’incliner. 4. The Cure - The Cure
Ni excessivement spleenique, ni bêtement pop, l’album éponyme de The Cure est une très belle surprise de la part de la formation anglaise qui, depuis le temps qu’elle est dans le métier, n’avait plus grand chose à prouver et aurait pu se contenter de camper sur ses acquis. Sans être parfait (on dénote quand même quelques ficelles bien usées), The Cure vient ici de livrer un album de Rock avant tout qui, sans se départir de l’atmosphère cotonneuse qui a fait sa renommée, sait se montrer râpeux et granitique. Et comme Robert Smith lui-même a l’air plus vivant qu’il ne l’avait été depuis bien longtemps, The Cure s’apprécie, au choix, comme une véritable résurrection ou un dernier baroud d’honneur, mais quoi qu’il arrive, comme un album qui fera date. 5. Mastodon - Leviathan
Sans être absolument indispensable, ce deuxième album de Mastodon est en tout cas la plus sympathique découverte de cette année. Ce groupe américain en pleine explosion commerciale ne joue pour une fois pas dans le bac à sable du neo-metal ou du punk light. Non, Mastodon offre quelque chose de personnel et d’unique, à mi-chemin entre le stoner et le hardcore, et les petites injections plus extrêmes dont est constellé Leviathan ne parviennent pas à masquer la base furieusement rock’n roll de l’ensemble. Le groupe à suivre dès aujourd’hui !
Marc Lenglet |
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Il y a 9 contribution(s) au forum. ![]() (1/4) 29 juillet 2016, par jenniferlupex ![]() (2/4) 16 mai 2016 ![]() (3/4) 28 décembre 2004, par Jé ![]() (4/4) 25 décembre 2004 |
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> Les albums de l’année de Marc Lenglet 22 octobre 2005, par Alex [retour au début des forums]
Salut Je suis désolé de te l’apprendre, mais Porl Thompson n’a pas participé à cet album, ni à la tournée mondiale pour le défendre ! Il a quitté le groupe depuis 10ans. A l’heure actuelle, il l’a réintégré pour les festivals qui viennent de se dérouler cet été 2005, et plus que probablement pour la confection du prochain album, que THE CURE enregistre en ce moment, et qui devrait sortir, selon les dires de Robert Smith (voir interview de la conférence de presse du Benicassim Festival) le 21 avril 2006 ( jour anniversaire de Smith). Il vaut mieux avec The Cure et surtout son leader employé cet adage : qui vivra verra ou plutôt : qui vivra écoutera à la date annoncée A bientôt > Les albums de l’année de Marc Lenglet 8 mars 2018, par Window buy back scheme [retour au début des forums] Great post, you have pointed out some excellent points, I as well believe this is a very superb website. Window buy back scheme
> Les albums de l’année de Marc Lenglet 28 décembre 2004, par antoni [retour au début des forums] bien dis !
> Les albums de l’année de Marc Lenglet 28 décembre 2004, par Marc Lenglet [retour au début des forums] Euh...oui...où ça ? Dans l’article de Nightwish ? Il fallait lire entre les lignes, mon ami. "Concurrent sérieux" s’entend au niveau des ventes et de la reconnaissance "populaire" avec tout ce que ce terme peut comprendre de condescendant. Au niveau intérêt, Nightwish, à tout le moins à mon sens, ne joue pas vraiment dans la même cour que les deux groupes précités. Artistiquement, ni l’un ni l’autre ne valent grand chose. Même s’ils demeurent plaisants. > Les albums de l’année de Marc Lenglet 28 décembre 2004, par Bob Denard [retour au début des forums] Ben euh dans la catégorie métal avec chanteuse, ces deux groupes sont les leaders, oui... Des références relatives, c’est tout ce que dit l’article. Theatre of Tragedy est pour le moment un peu en plan, et si les Lacuna Coil sont appréciés, ils n’ont pas encore le statut d’icônes. Quant au Divine Comedy, je suis d’accord, c’est bien fait mais assez ennuyeux, à de rares exceptions près. Question de feeling. Comme le reste.
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