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The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" Du Human League light vendredi 13 novembre 2009, par |
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En tant que chroniqueur spécialisé dans la new wave et le post-punk, je reconnais une grosse lacune : je n’ai jamais sérieusement creusé le sujet Human League, un groupe pourtant pas bien différent de tant d’autres que j’affectionne. Je connais les tubes, j’en possède l’une ou l’autre compile, mais je n’ai jamais eu envie de vraiment approfondir le sujet. La faute à une longue liste d’a priori probablement pas tous justifiés… La faute aussi à un souvenir qui remonte à quelques années, lorsque j’ai vu le groupe (ou plutôt ce qu’il en reste) lors d’un concert pathétique à Bruxelles, au Cirque Royal. A force de discussions avec des fans, j’ai toutefois fini par me laisser convaincre, tout récemment, de commander leurs cinq premiers albums, parus entre 1978 et 1984. Ceci afin de me faire une idée plus précise de leur carrière et de pouvoir dire une fois pour toutes où je me situe par rapport à ce groupe (sachant que j’ai fini par adorer Duran Duran et Spandau Ballet après les avoir très longtemps méprisé, rien n’est perdu). Le premier CD de cette série à m’avoir été livré a pour titre Love and dancing.
Love and dancing est sorti à l’époque sous le nom de The League Unlimited Orchestra (une allusion au groupe de Barry White, c’est d’un goût !…), en partie parce que Philip Oakey, le leader de la formation, ne considérait pas qu’il s’agissait d’un disque de Human League pour de vrai. Et de fait, Love and dancing était surtout un moyen, pour Virgin et pour le groupe, de capitaliser sur l’immense succès commercial de Dare, sorti un an plus tôt (c’est-à-dire en 1981). Ce disque-ci n’est donc en fait qu’une compilation de versions instrumentales remixées de sept des dix titres de l’album précité, auxquelles s’ajoute un remixe de Hard times, une face B de la même époque. Le boulot a été intégralement réalisé par le producteur Martin Rushent, qui devait recevoir cette année-là le Brit Award du Best Producer pour son travail sur cette usine à tubes que fut Dare (pour la petite histoire, il est toujours dans le métier aujourd’hui et produit actuellement le nouvel album des Pipettes). Etait-il tellement important pour Human League qu’il est présenté dans le livret de Love and dancing comme un membre à part entière du groupe ? Pas forcément, car ils feront de même avec l’ingénieur du son Dave Allen (à ne pas confondre avec son homonyme qui officie dans Gang of Four) et le graphiste Ken Ansell. Cette démarche n’est pas sans rappeler Public Image Ltd., qui est jadis allé jusqu’à créditer la comptable du groupe comme band member... Ces remixes de Martin Rushent sont pour la plupart de bonne facture - celui de Don’t you want me est jusqu’à présent mon préféré, avec des sons additionnels qui influenceront considérablement New Order, entre autres -, mais souffrent du fait qu’ils sont tous instrumentaux. Autant, dans l’absolu, certains remixes incluant du chant peuvent être encore plus intéressants et plus puissants que les versions originales (je pense notamment au contenu de certains maxis de Depeche Mode), autant de simples versions instrumentales ne présentent pas un grand intérêt, même si elles sont un peu reliftées. Pour ma découverte tardive de la discographie de la Ligue Humaine, on ne peut donc pas dire que j’ai tiré le bon numéro avec ce Love and dancing sans grand relief et qui, je l’affirme, pue carrément l’arnaque. C’est d’ailleurs finalement une bonne chose qu’il ne soit pas officiellement sorti sous le nom de The Human League... Si vous le voyez chez un disquaire, ne faites donc pas la même erreur que moi et laissez le pourrir dans le rayon. |
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Il y a 14 contribution(s) au forum. ![]() (1/3) 7 avril 2018 ![]() (2/3) 13 novembre 2009, par Le rédac’chef d’il y a 6 mois ![]() (3/3) 13 novembre 2009, par Gours |
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The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 13 novembre 2009 [retour au début des forums] Champion du name-dropping, l’ancien rédac’ chef ! PS : Pour Barry White, l’article ne dit pas le contraire !! The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 13 novembre 2009, par Le rédac’chef d’il y a 6 mois [retour au début des forums] La correction a été effectuée APRES la publication du commentaire, Tich. The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 13 novembre 2009, par le linguiste de salle de bain [retour au début des forums] N’y a-t-il pas eu un glissement sémantique de l’expression name dropping ? Avant, ça voulait dire : laisser tomber le nom pour ne citer que le prénom quand on parle de personnes célèbres pour faire croire qu’on les connait. Et maintenant ça signifie juste : balancer des noms. Quelqu’un connait la vérité sur cette affaire ? The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 15 novembre 2009, par HB (trying to impress one’s readers) [retour au début des forums] Name-dropping : the practice of casually reffering to well-known people as if they were friends, to impress one’s hearers. Le terme est signalé comme derogatory (péjoratif). The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 19 septembre 2014, par Morgan [retour au début des forums] Yes, I fully agree with you. I think your read this article very deeply. I found this website very helpful and informative. I would like to say thanks for sharing such a nice article. keep it up.
The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 13 novembre 2009 [retour au début des forums] "It was conceived and released to take advantage of the unexpected huge success of Dare and was also designed to buy the Human League time to work on new material". Martin Rushent dans Sound On Sound, 2007. soundonsound.com/sos/feb07/articles/martinrushent.htm The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 13 novembre 2009, par who’s right, bitch ? [retour au début des forums] Martin Rushent dans Rip it Up & Start Again de Simon Reynolds : "J’ai du faire face à une profonde opposition de la part de Virgin, qui ne voulait pas dépenser d’argent pour le disque. Le groupe jugeait quant à lui que ce serait malhonnête envers les fans et que s’il sortait, il devrait être vendu à prix réduit, et c’est ce qui s’est passé." The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 13 novembre 2009, par Jez [retour au début des forums] Oui, mais ex-rédac - les DJ ne jouaient que des 45T => versions maxis (a 13 ans, j’avais pas de budget pour un maxi) - tu trouveras peut-etre que ces versions "remix" sont en fait les versions 12" (qualitée DJ). Un DJ avec un album en 33T ? No way. The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 14 novembre 2009, par ex rédacteux en pneu [retour au début des forums] T’as pas envie d’écrire de façon compréhensible, des fois ? Love & Dance, ce ne sont pas les versions maxi, ce sont les versions "dub", en 33, comme des tas d’autres l’ont fait, de Renegade Sound Waves à Ricardo Villalobos, autant dire depuis toujours. Un dj avec un album en 33, no way, mon cul :-)
The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 13 novembre 2009, par Jez [retour au début des forums] Mais le début pour la plupart des gens, c’était Dare, puis les gens sont revenus en arriere. Ca me surpredrait pas si les ventes de Reproduction et Travelogue n’étaient pas meilleures apres Dare qu’a leurs sorties originales... The League Unlimited Orchestra : "Love and dancing" 13 novembre 2009 [retour au début des forums] Si, si, c’est bien le cas ! Avant Dare, Human League était un groupe peu connu...
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